A ce jour, la dynamique, les échanges et le chevauchement entre les sous populations de baleines à bosse du stock C font toujours l’objet d’études scientifiques, avec le double objectif d’abord d’estimer la taille de la population et son évolution, puis de renseigner sur leurs activités et leurs déplacements dans cet océan.

L’étude des baleines à bosse permet également d’informer sur les impacts des activités humaines sur la biodiversité marine.

  • Science participative

  • Études sur les baleines à bosse

 

Science participative :

Démarche

La science participative par définition consiste à impliquer des citoyens dans le cadre d’une démarche scientifique. Elle présente un intérêt pédagogique et éducatif pour les contributeurs. D’un autre côté, la science participative est un atout majeur pour les scientifiques en bénéficiant des données relatives aux projets de recherches. L’implication volontaire des citoyens permet de mener des projets de grande échelle à long terme et d’accroître le niveau de connaissances scientifiques.

La science participative est un moyen de sensibilisation efficace pour la conservation d’une espèce.

La science participative permet :

  • d’avoir des données sur la biodiversité afin de mieux la comprendre, d’étudier son état de santé pour la protéger à sa juste mesure.

  • de produire des outils de sensibilisation et d’éducation à l’environnement et au maintien de la biodiversité.

  • de former une communauté engagée autour de valeurs communes.

Etudes sur les baleines à bosse :

Le saviez-vous ?

Les baleines sont de formidables indicateurs de la santé de nos océans. Il est primordial de connaître les espèces afin de mieux les protéger.

Objectif

L’objectif principal des programmes scientifiques de Cétamada est d’étudier les baleines à bosse de Madagascar. Il s’agit de décrire leurs activités et leurs interactions lorsqu’elles viennent s’approcher des côtes malgaches pendant la période de reproduction.

Méthodes d’observations

Il existe 4 catégories de méthodes pour les observations des cétacés dans leur milieu naturel. Ces méthodes sont complémentaires, elles peuvent être déployées séparément ou simultanément en fonction des questions scientifiques, des moyens et des situations contextuelles.

Ainsi, les observations visuelles seront privilégiées lorsque l’on s’intéresse à l’identification des individus, à leur distribution et à leur abondance. (Photo-identification)

Les enregistrements acoustiques permettent de les détecter à moyenne et grande distance, et sont également utilisés pour étudier les interactions.

Quant aux balises électroniques, elles permettent de caractériser les déplacements et les comportements des baleines, notamment lorsqu’elles descendent en profondeur les rendant invisibles de la surface. Ces balises sont également utilisées pour étudier les routes migratoires. (balise Argos ®)

Enfin, les études génétiques renseignent sur l’ouverture génétique de la population, permettant ainsi d’estimer la bonne santé ou la fragilité de la population des baleines. ( collecte de squames et biopsie)